jeudi 28 juillet 2011

Marie-T: Brisbane (Capitale de la province du Queensland)







Déployée autour de la rivière qui la serpente et qui porte le même nom,  la ville de Brisbane, prononcée « Brisbun », au premier coup d’œil, ne paie pas mine. Même lorsque, au hasard de nos conversations avec les congressistes qui l’habitent, et que nous leur demandons quels sont les sites à voir absolument au cours de notre séjour, on nous répond « aucun ». Surpris et intrigués, nous nous sommes donc fiés à nos pieds et à nos deux fidèles  compagnons de voyage le « Guide Voir Australie » et le « Insight Guides Australia » pour découvrir les multiples visages de cette capitale du Queensland. Ici, le thermomètre grimpe un peu et les vents se font moins insistants.

Installés dans un appartement plus spacieux cette fois-ci, M on Mary Serviced Appartments, situé près du centre-ville, nous sommes à 20 minutes de marche du Centre des Congrès où le Primary Health Care Research Conference a lieu du 13 au 15 juillet. Bonheur : Li-San a son propre « petit coin », une minuscule « study » assez grand pour y installer un lit simple et son immense valise (adolescence oblige). Pour se rendre au Centre des Congrès, nous devons traverser le Victoria Bridge vers la Rive-Sud de la Brisbane River où s’est tenue l’Exposition universelle de 1988. La Brisbane se compare à la rivière Richelieu…alors n’allez pas croire que nous enjambions tous les matins un pont des dimensions du Pont Jacques Cartier pour se rendre au site de la conférence ! Difficile cependant de ne pas faire de parallèle avec la ville de Montréal qui avait, elle aussi, aménager un site pour l’Expo 1967 qui nécessitait la traversée du St-Laurent.

Les trois jours de présence au congrès ne nous ont pas laissé beaucoup de temps pour visiter les lieux étant donné la tombée du jour vers 18:00. Au plus, quelques balades sans but dans le quadrilatère restreint des rues du centre-ville. MT en profite le soir pour consulter ses deux guides préférés pendant que Claude et Li-San téléchargent les photos de la journée et en choisissent pour notre carnet de voyage.

Le centre-ville avec ses rues perpendiculaires portant, lorsqu’elles sont orientées nord-sud, le nom soit de reines ou de princesses d’Angleterre soit de prince ou de rois du même pays lorsqu’elles sont orientées est-ouest. Pas difficile de s’y retrouver penserez-vous : ne vous fier jamais à MT pour vous retrouver : I’m a lost cause L même avec la boussole de mon Claude chéri.

Le centre-ville est bordé de deux magnifiques parcs dont le Brisbane City Botanic Gardens qui comporte une promenade assez unique en ce qu’elle exploite l’écosystème des Mangrove ou des palétuviers. Il y a des marées sur la rivière Brisbane et cette espèce d’arbre s’est adaptée à un environnement d’eau salée. En plein après-midi ensoleillé, on se promène sur une passerelle en bois qui s’élève au-dessus d’un sol imbibé, marécageux, sous le couvert de ces immenses arbres aux branches sinueuses qui crééent  de l’ombre et conserve la fraîcheur.   Observation étonnante : aucune odeur désagréable. Peut-être est-ce parce que c’est encore l’hiver. J’ai tendance à l’oublier ! Un véritable paradis pour la micro-photo…À la sortie nord-est du Jardin botanique il y a un joli sentier pédestre qui longe la rive de la Brisbane et, après une dizaine de minutes de marche, on se retrouve face à une marina achalandée adossée aux gratte-ciel du centre-ville et  au « Story Bridge », version locale du « Sydney Harbour Bridge » beaucoup mieux connu…Tout de même, le coup d’œil est très joli ! 

marie-T: Brisbane (Capitale de la province du Queensland)-suite







Autre jour, autre promenade à la découverte cette fois des magasins à la recherche de T-shirt pour Claude et de vêtements pour Li-San: La Queen Street Mall est une longue rue piétonne avec des ilots aménagés pour des amuseurs publics, des petits spectacles, un bureau d’information touristique etc. Une foule bigarrée s’y promène: des écolières et des écoliers en uniformes, très début des années 1900 avec canotier, qui déambulent lentement après ( ?) les cours ou sur l’heure du lunch, des hommes et des femmes d’affaire pressés, des touristes comme nous  qui s’arrêtent brusquement et obligent les autres passants à les contourner en silence. C’est lors de notre exploration de la Queen Street que nous sommes entrés dans la « Brisbane Arcade » qui date  de 1923. Il s’agit d’une allée-passerelle recouverte, riche de boiseries d’époque et de vitrails. On est tombé sous le charme et Claude s’est bien amusé à trouver l’angle parfait pour une photo coup de coeur. En visant une sculpture en étain au centre de l’arcade, Claude nous révèle un tableau qui évoque l’atmosphère d’une huile de Toulouse Lautrec dont je ne me souviens pas le nom. Émotion intense.

Les Brisbaners ne peuvent pas se baigner dans la Brisbane River, cette voie de circulation très très empruntée pour les déplacements d’une rive à l’autre de ce cours d’eau sinueux autour duquel la ville s’est développée. À cela ne tienne, les citadins ont, depuis la tenue de l’Exposition universelle de 1988, un superbe espace de 17 hectares aménagé en un centre culturel et de loisirs sur la rive sud de la Brisbane.  En plus d’ un grand espace vert réservé aux activités de plein air et à la baignade avec sa propre plage sur « Beaches Street », on y trouve musées, salles de spectacles et la Brisbane Wheel, petite cousine de la « London Eye », une grande roue avec ses cabines suspendues offrant une vue panoramique de la ville et de toute la région ! 

Un peu fatigués, nous avons utilisé notre dernière journée à Brisbane pour explorer le nord-est de la ville où j’espérais apercevoir quelques maisons traditionnelles australiennes comme j’avais vues dans mes guides…je me suis rendue compte un peu tard (les touristes sont parfois un peu niaiseux !) que ma quête était probablement aussi vaine que serait celle de trouver une maison en pierres des champs en plein centre ville de Montréal !  nuance… ici

À la sortie du magnifique Customs House avec son dome recouvert de cuivre, un des édifices publics les plus anciens de Brisbane (1886) qui appartient maintenant à l’Université du Queensland qui l’a rénové et l’utilise pour des rencontres et présentations, nous nous sommes retrouvés à nouveau sur le bord de la Brisbane River : impossible d’y échapper semble-t-il ! À ma grande surprise, Story Bridge et Kangaroo Point sont directement devant nous alors qu’une magnifique esplanade  s’ouvre à notre droite…n’écoutant que nos pieds, encore une fois, nous nous sommes engagés sur cette passerelle qui nous a menés à l’impressionnant Riverside center, complexe ultra-moderne qui s’ouvre sur une place publique avec fontaines et de multiples restaurants, plus selects les uns que les autres. Là, je dois dire, mes deux guides avaient manqué à leur mission…Il faisait beau, le soleil était au rendez-vous et nous garderons une image éclatante de cette Brisbane émancipée de sa  réputation de « grande ville de campagne ».

Marie-T: Sydney (Capitale de la province du New South Wales)







C’est avec un peu de tristesse dans le cœur que nous quittons notre minuscule appartement de la rue Macley situé dans le quartier Kings Cross juste à l’ouest du Hyde Park de Sydney. Saviez-vous que les habitants de la ville de Sydney s’appellent des « Sydneysiders » ? Joli nom, n’est-ce pas ?

Nous avons, depuis quelques jours,  parcouru à pied cette métropole très moderne et grouillante d’activités. En plein hiver ici, les rues sont bondées. Faut bien dire que l’hiver australien n’a rien à voir avec le nôtre…seuls les vents, parfois forts, qui balaient les boulevards et les bords de l’eau nous indiquent la saison froide. D’ailleurs nos coupe-vents « Northern Face » ont été maintes fois remarqués par les Sydneysiders qui nous ont demandé où nous les avions achetés !! Le nom « Northern Face » a soudain ˙pris un nouveau sens pour moi lorsque les habitants du « Southern Face » de la planète nous ont posé cette question somme toute plutôt banale…Tour à tour nous avons traversé avec curiosité et émerveillement les quartiers du Centre-Ville et de Darling Harbour, les  Rocks et Circular Quay

Malgré la multiplication des gratte-ciel dans le City Business District (CBD), l’aménagement de  cette ville portuaire  avec un accès préservé aux rives de la Sydney Bay et la présence ressentie de l’activité maritime m’a vraiment impressionnée. Les parcs côtoient la vie urbaine moderne du centre-ville et offrent aux uns des espaces de tranquilité méditative et aux autres des sentiers qui se prêtent à la marche rapide ou au jogging. J’aurais volontiers passer plusieurs jours à flâner dans les « Royal Botanical Gardens » ou dans le « Hyde Park ». malgré la présence de colonies d’énormes chauve-souris surnommées ici les « Flying foxes » qui, contrairement à mes croyances, se déplacaient en plein jour…

À plusieurs moments au cours cette magnifique promenade, j’ai pensé à mon père qui adorait jardiner et à ma sœur Margot qui a pris sa relève comme pouce-vert de la famille. Dans ses moments de grâce, on aimerait avoir à ses cotés toutes les personnes que nous aimons et qui donnent un sens à notre existence. 

mercredi 27 juillet 2011

Une pluie de soleil






La plage près de notre petit appartement est très spéciale : elle se déplace. Bien entendu, elle ne peut pas se déplacer éternellement. C’est pourquoi à chaque année, ici à Holloways Beach, les travailleurs font leur possible pour ramener le sable à sa place initiale. Cette intervention humaine a pour effet de reconstituer la plage. Je me suis promenée jusqu’au bout de cette plage. Là, il y a des petits îlots de sable séparés par de l’eau peu profonde et nous pouvons observer un grand tuyau noir qui fait toute la longueur de la plage et par endroit des coulées de sable noir qui font leur chemin jusqu’au rivage.

            Le soleil tape dur et la mer n’est pas toujours propre. C’est une chance que nous avons d’avoir une piscine dans la cours du « resort ». Toutefois, le matin surtout, l’eau de celle-ci est plutôt fraîche pour ne pas dire froide. De temps en temps, toute notre petite famille fait quelques longueurs. Ma mère, qui ne se baigne à vrai dire jamais, fait son effort chaque jour depuis une semaine pour faire son exercice.

Ciel de lumière




Aujourd’hui journée paresseuse. Un peu de lecture dans Skinny Dip, roman de vacance qui ne nécessite pas plus de deux neurones pour suivre l’action. Promenade du matin sur la plage avec l’espoir de prendre quelques moineaux locaux, totalement infructueux ! Cependant, photos de toiles de couleurs inspirante pour un projet au chalet (voir photos). Mais, le prix de la journée c’est certainement les photos des feuilles flottant sur la surface de l’eau de la piscine : WOW ! C’était évidemment avant que je n’agite l’eau en prétendant nager (sans me mouiller les cheveux svp, j’ai tenté de me baigner sans me mouiller le reste du corps, mais sans succès. Mon ideal de la baignade : nager et rester sec !). On magasine pour un tour organisé, sans se faire organiser si possible. Lyn, la propriétaire est très aidante : quand on lui montre une pub elle nous donne son avis éclairé : « c’est parfait, journée agréable garantie, souvenir inoubliable, et lunch succulent (la cuisine française et chinoise combinée ne lui arrive pas à la cheville!) ». On est toujours certain d’avoir fait le choix le plus éclairé. On ne peut que se féliciter de notre perspicacité !

lundi 25 juillet 2011

La photographie





Claude : lundi le 25 juillet

Aujourd’hui, c’est « repos » ! Promenade sur la plage, là, j’ai essayé le monopode pour faire des photos avec mon nouveau téléobjectif (66 fois de grossissement!). Le tripode est plus stable, mais plus lourd. Il faut donc déjà savoir ce que l’on désire photographier avant de partir… pas toujours évident. Aujourd’hui, j’espérais photographier des oiseaux, niet, pas d’oiseaux… enfin, seulement quelques-uns. Tout de même, j’ai expérimenté avec le monopode ainsi que le téléobjectif et ce fut très amusant. Prendre une photo c’est plus, et parfois moins, que de saisir une image d’une scène. C’est aussi y mettre un point de vue qui ajoute ou soustrait à la scène. C’est ainsi que parfois des objets anodins prennent vie et nous ouvrent une porte sur un univers insoupçonné par le photographe lui-même. Dans une de mes photos d’aujourd’hui, le fait de faire traverser la photo par des branches d’un arbre couché a pour effet d’ajouter des «vagues» dans l’espace. Lentilles au travers desquels l’on voit justement des vagues battre la plage. Deux univers perceptuels qui se croisent soudainement de manière déroutante et étonnante.

Le centre-ville de Cairns





Sur la plage, il y avait beaucoup moins de monde. Puisque c’était lundi, tout le monde était au travail ou à l’école. Il y avait toutefois un chien qui m’a suivi dans ma petite marche. Ce fut très agréable. Hier, nous sommes allés faire une petite visite dans le centre-ville de Cairns. Il y avait là un semblant de piscine où se retrouvaient petits et grands pour se rafraîchir un peu.

 Nous sommes revenus à notre petit appartement à la noirceur. Ma mère a trouvé la ville pas très intéressante. Toutefois, il y avait dans une des petites rues un magasin de roches qui a attiré l’intérêt de mes parents.

dimanche 24 juillet 2011

Cairns et ses plages




J’ai encore passé une très belle journée sur la plage. C’est le matin où l’on voit le plus de personnes. Dès huit heures, nous pouvons voir des enfants s’amuser dans le sable ou encore des chiens qui courent un peu partout. Le matin, le soleil tape dure. Il n’y a pas beaucoup d’ombre, mais je suis très heureuse comme ça ; j’ai enfin mon été ! Il faut toutefois faire attention aux coups de soleil et aux insolations. Il a fait plutôt venteux en après-midi, mais le soleil était quand même au rendez-vous. Cela fait trois jours que nous n’avons vu aucun nuage dans le ciel. C’est quand même merveilleux. J’ai appris par mes amis qu’il fait très chaud à Montréal. Heureusement pour nous, ici la température tourne autour des 25 degrés Celsius ce qui fait que nous sommes très bien.


mercredi 20 juillet 2011

La plage



Notre première journée se résume à aller faire une petite épicerie et se reposer sur la plage. Le soleil, un peu fort par moments, a été le bienvenu après notre séjour à Sydney où il y faisait un temps venteux. La plage est déserte, mais très agréable. Nous pouvons y voir plusieurs maîtres et leurs chiens ainsi que des familles qui profitent du peu de temps d’ensoleillement.

Cairns-Enfin la chaleur!





Arrivé à Cairns (prononcer Cane, ils ne prononcent pas  leurs R’s), enfin la chaleur ! 18 à 20 c’était bien mais 20 à 25 c’est mieux. Mon rhume est fini (ceci a coïncidé avec la fin de la conférence, coïncidence ?) et je peux enfin anticiper cette partie des vacances avec optimisme. Je compte bien m’accorder 1 ou 2 semaines de vacances… mais j’ai déjà quelques idées…

Bref, très bonne impression de notre chambre et suffisamment de place pour Li-San. C’est une vraie place pour touristes (voir les photos), mais je devrais survivre et même y avoir du plaisir. Baignade dans la piscine, marche sur la plage, siroter un café sur des tables exotiques faites avec des tranches d’arbres locaux, polis puis vernis (à Montréal, on paie une fortune pour avoir ça). Aujourd’hui, gymnastique avec ma blonde et promenade sur la plage, bierre locale et vin local au souper, avec du bœuf qui goûte un peu comme du caribou… bref ça s’annonce bien.

Pour plus de photos...



http://gallery.me.com/richardclaude#100389

Notre dernier jour





Notre dernier jour à Brisbane n’a pas été de tout repos. Nous avons visité un jardin botanique qui se situe un peu à l’intérieur de la ville. Ce jardin merveilleusement entretenu regorge d’espèce d’arbres étonnants et de petits lézards qui se font bronzés au soleil. Ce fut une autre merveilleuse journée à Brisbane.

Nos premières impressions





Brisbane fut une agréable surprise, comment décrire mes impressions? D’abord, c’est une ville moyenne en terme de grandeur, mais très compacte! En effet, nous retrouvons l’essentiel dans un carré de 5 rues par 5 rues environ. Cette caractéristique fait en sorte que l’essentiel se retrouve là, avec l’animation qui va avec ! En effet, dans ces quelques rues où la circulation automobile est interdite il y a une grande animation ! Il y a du monde partout et j’observe quand même une grande civilité des comportements. Les gens sont toujours polis. Cependant, quand on n’a pas affaire directement à eux, ils nous ignorent volontairement, ce qui est un peu déroutant… (acceuillant vs indifférent). C’est comme si le circuit fonctionnait on/off. Si on n’a pas affaire ensemble : je t’ignore. Si on a affaire ensemble : je suis affable, courtois et attentionné!

Intéressant, c’est sûrement l’influence britanique, car j’ai remarqué le même type de comportement en Angleterre.

La podomanie Brisbane



Dans le centre-ville de Brisbane, il y a une charmante rue piétonnière. Elle est très vivante et l’on y retrouve des magasins pour tous les genres et pour tous les budgets. Nous pouvons également y retrouver amuseurs publics, petits spectacles ainsi que des écolières venues prendre un café.