vendredi 19 août 2011

Claude : samedi 6 août 2011 - Une première expérience de conduite à droite


Nous avons loué une auto pour explorer les environs de Cairns. Ma première expérience de conduite à droite, sans doute pas la dernière, j’espère. Je peux affirmer que cette expérience a été couronnée de succès ! C’est simple, pour réussir il faut se répéter à haute voix : je conduis à droite, mais il faut que je me tienne du côté gauche de la route. Aussi, il est bon que je me répète que  lorsque je tourne à droite il faut que j’aille me placer du côté gauche de la route sur laquelle je tourne. Vous voyez, c’est simple comme tout, il faut seulement ne pas confondre la droite avec la gauche ! Nous avons loué une petite auto, minuscule, tout juste bonne pour nous trois et les caméras. Elle fait le travail. Cependant, dans les montées et dans les accélérations, on aurait juré que le moteur voulait sortir du capot ! Ralentissement obligé aux intersections équipées de ronds-points avec priorité à droite. Les Aussies sont très respectueux du Code de la route, mais ils sont quelque peu impatients. Comme je n’étais pas très habile au volant (la distinction gauche- droite vous savez), j’en ai irrité plus d’un… Ma première sortie fut quand même un succès, bravo à moi! 









La première sortie

Le but de cette première sortie? Magasiner. Hé oui, les centres d’achat nous manquaient… Alors nous sommes allés au centre-ville de Cairns (!) petite ville portuaire d’où partent toutes les excursions en mer. La gérante du petit resort dans lequel on est installé nous a suggéré une visite au DFO local. Ce qui m’a frappé, outre le fait que nous retrouvions des produits presque identiques à ceux disponibles au Canada, c’est l’allure funky de la mode locale : très asymétrique.





Notre deuxième sortie en voiture fut pour aller à Kurunda et Atherton… Montée spectaculaire par une route en lacet, enfin, une route en folie conviendrait mieux. Le village de Kurunda, là-haut, est très touristique avec des boutiques en quantité. On y offre cependant presque partout à peu près les mêmes choses. Mais, si on porte attention, on peut y trouver des offres spectaculaires, par exemple à la Peter Jarver Gallery, photographe professionnel réputé en Australie pour ses "landscapes. D'immenses photos très bien encadrées, de 80 cm par 1.5m environ, y sont exposées. Une en particulier a attiré notre attention et notre intérêt a suscité l’intérêt du vendeur pour nous. Il fut, je dois dire, très convainquant et passant de la parole aux actes il a fait passer son prix de 2,500$ à 500$ pour tenter de faire sa vente. Nous avons failli acheter! Ce qui nous a retenus c’est de ne pas savoir où exposer cette gigantesque et spectaculaire photo à la maison. Si vous êtes curieux, visitez le siteWeb du photographe, maintenant décédé, à peterjarver.com






Et la pluie est venue… torrentielle, à boire debout (littéralement). Les touristes sont alors disparus comme par enchantement (c’est l’équivalent du chasse moustique, mais pour les touristes). Nous étions alors les derniers touristes et les boutiques fermaient faute de clientèle. Nous avons donc décidé de visiter le village en auto et, en parcourant ses rues, nous avons noté une petite affiche annonçant une chute : La Barron Falls. N’écoutant que l’humidité ambiante nous avons décidé d’aller voir ces chutes. Nous avons laissé l’auto dans le stationnement du parc et, effet secondaire de la pluie, il n’y avait plus de touristes… Après avoir marché sur des passerelles trempées traversant la forêt pluviale sous la pluie : Oh surprise ! les chutes étaient magnifiques. Ce n’était pas du « Niagara », mais quelle gorge magnifique. Avec des images plein la tête, nous avons plané (descente de la montagne par le nœud routier) jusqu’à notre hôtel.










Notre troisième jour de sortie avec la voiture fut pour faire une excursion dans les terres de l’au-delà de la grande barrière de montagnes Great Divide. Nous avons choisi une nouvelle gorge pour y monter, la Gillies pass, pire (si cela était possible) que celle de la journée précédente (voir vidéo) : une heure de montée où la vitesse moyenne maximale était de 45km/h. Le moteur hurlait et les virages étaient tellement serrés que le support du parebrise avant droit (lien entre le toit et la carrosserie) m’empêchait parfois de voir où je tournais. C’est une route très dangereuse et il s’y produit régulièrement des accidents graves. Arrivés au village d’en haut, Yungaburra, on ne pouvait que constater que ce denier était beaucoup moins touristique que celui de la journée précédente. Nous sommes allés au kiosque dit « d’Informations » où j’ai eu le plaisir d’acheter quelques roches (végétaux fossilisés). Nous avons découvert également que nous étions au pays de l’ornithorynque, bête mythique, résultant du croisement entre un canard et une loutre d’eau douce. Nous nous sommes alors précipités vers la rivière pour les observer dans leur habitat naturel et nous fumes récompensés, car, oui, nous avons pu voir de nos propres yeux une tache noire à la surface de l’eau boueuse. Une longue discussion s’en est suivie pour décider à quelle partie de son anatomie cette tache pouvait appartenir. À 2 contre 1 nous nous avons statué pour le sommet de son crâne étant donné la position probable de son corps en montée du fond vers la surface, l’absence de courant et sa trajectoire probablement parallèle avec le canal principal.

Après ce spectacle naturel et la dégustation de trois gâteaux délicieux, mais nécessitant un jeûne après consommation, nous avons continué notre chemin pour aller voir l’arbre-cathédrale et les vaches locales. Nous avons constaté que nous étions parvenus à un plateau vallonneux très étendu (pas de redescente, ce qui est perçu comme une montagne vue du littoral est en fait la bordure extérieure du plateau continental). Sur ce plateau il y avait des fermes laitières et beaucoup de cultures d’arachides (la canne à sucre est surtout cultivée en plus basse altitude). Là, la forêt pluviale faisait place à un autre type d’écosystème où les conifères sont plus présents. Le retour se fit par le même chemin que celui emprunté le jour précédant. Nous avons rendu notre fidèle véhicule sans aucune égratignure, ce qui témoigne de ma virtuosité comme conducteur de droite. 



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire